“Un jour, j’ai décidé de reconnecter avec mes mains et ma créativité, chose dont j’avais renié le besoin et l’envie car je ne voulais plus (et n’osais plus) “produire” quoi que ce soit de nouveau sur cette terre, je voulais simplement me sentir “utile“ au changement…

Moi, c’est Emilie

En créant OISO il y a quelques années, j’ai avant tout retrouvé ma joie ! De la sérénité aussi et un peu de fierté en voyant naître les modèles sous mes yeux et de mes mains ! Rien de tel selon moi que l’expérience physique pour ressentir et transmettre une manière de voir les choses.

Avec un langage visuel simple capable de parler à un large public, j’avais envie de faciliter le lien, de rappeler que l’on peut toujours voir les choses sous un autre angle, qu’il suffit de peu pour s’émerveiller.

Comme une invitation à se recentrer sur l’essentiel pour plus d’harmonie personnelle et collective.

Je suis diplômée d’État en Architecture & HMONP, un premier métier-passion où j’avais pour mission de servir l’intérêt général à travers la conception de bâtiments publics -tels que des écoles, établissements, médico-sociaux, lieux culturels-. Un métier qui au départ avait beaucoup de sens pour moi mais où l’on restait très éloignés des usagers pour lesquels nous concevions les projets et où l’engagement écologique dans la plupart des agences était encore trop faible pour faire vraiment bouger les lignes.

Puis il y a 10 ans, je suis devenue maman et j’ai eu un licenciement économique dans la foulée. J’avais envie d’être plus actrice du changement à un moment où les prises de consciences germaient au travers de films documentaires comme “DEMAIN“ de Cyril Dion et Mélanie Laurent ou le docuemntaire sur les nouvelles formes de travail coopératives avec “le Bonheur au travail” sur ARTE.

J’ai commencé à explorer l’entrepreneuriat comme voie d’action plus proche du terrain avec une obsession : comprendre au mieux les comportements humains pour trouver comment nous mettre en mouvement naturellement vers plus d’ESSENTIEL.

OISO est né à un moment où les prises de conscience de l’ampleur des enjeux auxquels nous étions confrontés et ma quête existentielle avaient fini par me paralyser complètement. Je ne créais plus de puis pas mal de temps pour me consacrer à ce que je considérais être des missions plus “utiles”…

Et puis un jour, j’ai commencé à dessiner mes doutes. Des points noirs sur la feuille et puis je les ai découpé et j’ai commencé à jouer avec.

Reconnecter avec mes mains, voir apparaître sous mes yeux le fruit de ma créativité et prendre plaisir à m’émerveiller avec 3 fois de rien, cela a été une vraie thérapie, un pas à pas pour revenir à moi, à ma sérénité et à ma joie !

Et pouvoir vous transmettre cela aujourd’hui me permet de me sentir de nouveau à ma place.